Test The Elder Scrolls : Arena (PC) : 0/10 sur JeuxVideo.fr

Lorsque l�on se laisse emporter par la richesse et la beaut� de titres comme Oblivion et Morrowind, on doit garder � l�esprit que ces jeux n�auraient peut-�tre pas vu le jour sans le succ�s rencontr� par le premier volet de la s�rie des Elder Scrolls : Arena. Bien entendu, ce titre poussi�reux, d�sormais devenu un abandonware et donc disponible un petit peu partout en t�l�chargement l�gal et gratuit sur le net, ne comblerait plus les attentes des joueurs modernes. Pixellis� au possible, extr�mement bogu� si l�on s�y risque sans de nombreux patches, incompatible avec la plupart des syst�mes d�exploitation actuels, Arena ne peut plus �tre test� et cot� dans le m�me esprit que des jeux de r�le modernes. Et pourtant�

L�histoire commence comme souvent dans la s�rie des Elder Scrolls : vous �tes retenu prisonnier sans trop savoir pourquoi et vous croupissez dans un donjon, quelque part dans la cit� imp�riale. L�, une apparition diaphane se dresse bient�t devant vous. Une femme. Elle se dit votre amie. Elle a pris connaissance d�un immense danger pour le monde de Tamriel mais, ne pouvant agir par elle-m�me, elle a besoin d�un h�ros pour sauver ce qui peut encore l��tre. L�empereur a �t� fait prisonnier par son propre mage imp�rial, Jagar Tharn. Celui-ci a pris son apparence et gouverne depuis d�une fa�on nettement plus tranchante. Le v�ritable empereur est retenu en Oblivion, l�enfer, mais peut encore �tre sauv� La t�che semble immense. Et les apparences ne trompent pas. La sorci�re vous lib�re et vous voil� livr� � vous-m�me dans le premier donjon d�une longue s�rie.

Au pr�alable, vous aurez d� cr�er votre personnage. Le choix d�une race parmi de tr�s nombreuses possibilit�s, d�une classe� Notez que vous pouvez aussi bien r�pondre � un test de personnalit� qui vous indiquera quelle classe semble le mieux correspondre � votre profil. Une fois cela fait, en plus du choix de l�apparence de votre h�ros, l�histoire commence. Contrairement � ce qui fut fait par la suite, Arena offre la possibilit� d�arpenter le vaste continent de Tamriel dans son ensemble. Chaque province, chacune des quatre cent cit�s, chacun des innombrables donjons, peut �tre visit� � votre guise. La vari�t� des d�cors et des lieux est donc de mise, m�me si certains, comme les ext�rieurs et les donjons, par exemple, sont g�n�r�s al�atoirement � partir de � pi�ces � forc�ment en quantit� limit�e. De ce fait, aucune partie ne se ressemble vraiment tout en sachant qu�elles auront toutes un air de famille prononc�.

Le jeu se joue en vue subjective (pas de troisi�me personne possible), comme un FPS. Le moteur de jeu, bien entendu, n�est pas de premi�re fra�cheur et il faut jongler un petit peu avec des �mulateurs DOS pour ne pas devoir jouer en mode � Formule 1 � - lisez en acc�l�r� � sur nos machines actuelles. La plupart des �l�ments qui font la richesse des titres de la saga s�y trouvent d�j� : qu�tes al�atoires parall�les � la qu�te principale, totale libert� d�action et de mouvement, aucune barri�re morale dont il faut se soucier : on joue son propre r�le. L�histoire vous tiendra en haleine relativement longtemps, notamment la r�colte des morceaux du b�ton magique qui vous permettra d�affronter votre destin, mais vous pouvez tout aussi bien vendre votre lame aux plus offrants ou vous choisir de petites missions tout en augmentant votre exp�rience.

Arena a constitu� une �tape certaine dans l��volution du jeu de r�le sur PC et reste, par la superficie accessible, l�un des plus grands jeux de tous les temps. Bien entendu, sa r�alisation, m�me � l��poque, causait quelques probl�mes aux joueurs : crashes, blocages, erreurs diverses et frustrantes faisaient qu�une sauvegarde toutes les cinq minutes n��tait pas un luxe. Certaines qu�tes secondaires �taient m�me totalement plomb�es par un d�veloppement un peu brouillon. Cette image mettra longtemps � quitter Bethesda Softworks�