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Test de Age of Empires 3
Vous l�avez attendu pendant des ann�es, le voil� enfin : Age of Empires 3 sort officiellement le 4 novembre. Quel bonheur de retrouver cette s�rie d�velopp�e par Ensemble Studios, devenue une r�f�rence dans le domaine des jeux de strat�gie temps r�el ( STR).
Apr�s s��tre attaqu� � l�Antiquit�, puis au Moyen-Age, Ensemble a d�cid� de traiter dans ce troisi�me opus de la conqu�te du Nouveau Monde. Vous voil� donc dans la peau d�un Conquistador, ou d�un colon am�ricain, � lutter pour la colonisation de l�Am�rique. Les cr�ateurs de la s�rie avaient h�sit� entre un jeu portant sur les guerres napol�oniennes, et le contexte finalement choisi, pour privil�gier l�originalit�. En effet, cette p�riode historique n�avait jamais �t� abord� auparavant.
Originalit�, nouveaut� : telles sont les ma�tres mots de ce troisi�me titre. Le premier point qui vient � l�esprit est bien s�r l�aspect graphique. Quelle beaut� ! Les d�veloppeurs ont particuli�rement travaill� cette dimension : le d�cor est absolument somptueux. Les arbres perdent leurs feuilles en automne, les animaux ont l�air plus vrais que nature et les diff�rents d�tails incrust�s, comme les rochers, les touffes d�herbes, sont d�un r�alisme saisissant. Il s�agit d�une prouesse in�gal�e dans le monde du STR. De m�me, l�eau est magnifiquement rendue : les vagues, les reflets, les explosions d�un boulet de canon sont dignes des meilleurs FPS.
Mais cela ne s�arr�te pas l� : les b�timents sont eux aussi tr�s bien mod�lis�s, et c�est un vrai r�gal de voir une construction attaqu�e par vos soldats. Ensemble a fait un gros effort de ce c�t�-l�. On se souvient de Age of Empires 2, o� l�on pouvait seulement voir des flammes embraser le b�timent. Ici, rien de tel, puisque la construction se disloque progressivement. Le moulin perd peu � peu ses h�lices, la clocher de l��glise s�effondre. Une destruction dynamique pourrait-on dire.
Le seul regret que l�on peut avoir au niveau des graphisme porte sur la mod�lisation des unit�s, qui n�a manifestement pas eu la chance de b�n�ficier des m�mes avanc�es que le d�cor. Mais ne soyons pas trop exigeants, puisqu�elle reste tout � fait correcte pour un jeu de strat�gie.
Originalit� ensuite au niveau de la bande-son. Les musiques sont superbes. Vous pouvez les d�sactiver pour mieux vous concentrer sur l�action, mais vous perdez ind�niablement quelque chose. Celles-ci vous immergent parfaitement dans l�action, et servent tr�s bien le sc�nario.
Les sons sont assez quelconques, quant � eux. Rien de sensationnel en effet dans les voix des unit�s : elles grognent plus qu�elles ne parlent vraiment. Les Fran�ais r�pondent � votre appel en disant � votre ordre ? �, mais les jeux de strat�gie nous avaient habitu�s � pire parfois� On pourrait dire la m�me chose des bruits d�animaux : corrects, sans plus.
En revanche, les amateurs de la s�rie des Age of Empires sauront appr�cier la disparition du cor hurlant dans vos oreilles lorsque l�ennemi vous attaque. Il a �t� avantageusement remplac� par un signal beaucoup plus discret, mais tout aussi efficace.
Le gameplay est quant � lui presque inchang�, et c�est tant mieux : on ne change pas une �quipe qui gagne. Les fans s�y retrouveront tr�s facilement. Les autres n�auront gu�re de mal � s�habituer aux commandes, tant elles sont intuitives, et assez courantes dans les STR modernes. Les paysans construisent les b�timents, et des b�timents sortent les unit�s. A noter toutefois une nouveaut� : pour acc�l�rer la construction de nouvelles unit�s, celles-ci sont group�es par cinq. Vous aurez donc aussi rapidement cinq cavaliers qu�un seul. C�est un tr�s bon point. Dommage que les d�veloppeurs n�aient pas �tendu cette possibilit� aux paysans. Ils sont en effet d�une lenteur exasp�rante � sortir de l�h�tel de ville. Vous aurez donc beaucoup de mal � vous constituer un nombre correct de villageois pour vous aider � d�velopper votre cit�. Entre la construction de b�timents en tout genre, et la collecte des ressources, vous aurez en effet besoin de nombreux paysans. Les ressources, justement, sont au nombre de trois : la nourriture, que vous pouvez r�cup�rer depuis les animaux ou les moulins, l�or, que vous obtenez gr�ce aux mines ou aux plantations ( et oui, nous sommes en Am�rique ! ), enfin le bois. La pierre dispara�t donc, on ne peut que s�en r�jouir, car g�rer tout cela est d�j� assez difficile, surtout quand vous ne poss�dez pas beaucoup de paysans.
La difficult� de se constituer un nombre suffisant de villageois est accentu�e par le fait que vous ne pouvez pas construire un deuxi�me h�tel de ville. En effet, il vous faudra le � commander � � votre m�tropole d�origine. Il s�agit d�une innovation au niveau du gameplay : vous b�n�ficiez, tout au long de votre mission d�une aide de votre nation, qui vous envoie de temps en temps quelques cargaisons de ressources, ou d�hommes suppl�mentaires. Vous pouvez � passer commande � tr�s facilement en fonction des points d�exp�rience que vous r�cup�rez dans le jeu. Tr�s clairement, cette possibilit� n�est pas tr�s r�aliste, et, avouons-le, l�int�r�t n�est pas forc�ment �vident : recevoir deux mis�rables paysans, 300 points de nourriture, ou un canon ne vous sera pas d�une aide gigantesque. On aurait pr�f�r� se d�brouiller tout seul, et avoir une gestion plus rapide des ressources. Mais c�est un choix qui se d�fend.
Vous pourrez b�tir une arm�e riche de 200 hommes au maximum. En r�alit�, vous n�aurez jamais 200 hommes sur la carte car certaines unit�s �quivalent � 2 unit�s de population, comme les meilleurs fantassins ou les cavaliers les plus r�sistants. Dans tous les cas, vous aurez souvent de la peine � atteindre cette limite tant les ressources sont vite consomm�es, et les unit�s relativement lentes � construire. Certains soldats sont communs � toutes les civilisations, comme les archers ou les mousquetaires, d�autres sont particuliers � chaque nation. Ainsi, la France dispose du cuirassier qui est un puissant � mais co�teux - cavalier.
Les canons ou obusiers sont syst�matiquement tra�n�s par des hommes ou des chevaux, ce qui donne une touche de r�alisme tr�s appr�ciable. Nous avions soulev� dans la preview le fait que les chevaux avaient les jambes statiques en tirant les canons. Ce probl�me est d�sormais r�gl�, et c�est un tr�s bon point.
Toutefois, malgr� tous ces bons c�t�s, Age of Empires 3 n�est pas exempt de d�fauts au niveau de la gestion des unit�s. Un point tr�s surprenant est qu�il n�est pas possible de franchir une porte ennemie, m�me quand celle-ci est ouverte. Les unit�s adverses sortent de leur cit�, mais pour entrer, il faudra obligatoirement d�truire la porte au pr�alable. C�en est donc fini des raids sauvages pour saccager l�int�rieur d�une cit�.
Un autre �l�ment particuli�rement aga�ant est l�intelligence artificielle de vos propres unit�s. Il arrivera fr�quemment qu�elles se trouvent � quelques pas d�un b�timent ennemi et qu�elles ne l�attaquent pas, alors que ce probl�me n��tait pas pr�sent dans Age of Empires 2 par exemple. D�autre part, si vous voulez attaquer un soldat adverse tout proche en s�lectionnant toutes vos troupes oisives, il faudra attendre qu�elles se mettent d�abord en rang avant de se lancer � l�assaut, ce qui vous fera perdre de pr�cieuses secondes. Evidemment, ce ne sont que des d�tails, mais ils finissent par g�cher parfois le plaisir de jeu.
Autre point � noir � : le sc�nario. Bien s�r, on recherche la petite b�te, mais pour des jeux aussi attendus, on est droit d�attendre un contenu sans faille. Ici, vous aurez trois campagnes � finir, et vous suivrez la m�me famille sur plusieurs g�n�rations. Durant la premi�re, vous �tes Morgan, chevalier de l�Ordre de Malte, et partez � la conqu�te du Nouveau Monde pour y d�couvrir la fontaine de Jouvence. Les trois sc�narios tourneront autour de ce m�me leitmotiv, et vous devrez �viter l�appropriation de cette fontaine par une obscure secte. Les d�veloppeurs auraient pu trouver bien mieux ! Pas de Christophe Colomb, d�Hernan Cortes, rien au sujet de la constitution des Etats-Unis, de la guerre contre le Mexique, du Far West� Les d�veloppeurs ont d� penser que c��tait trop s�rieux. C�est bien dommage.
En plus du sc�nario, vous aurez la possibilit� de jouer en mode escarmouche, qui vous permet de jouer contre un nombre fixe d�ennemis sur une carte que vous aurez choisie. Vous pouvez choisir de commencer la partie avec le minimum de ressources, ou au contraire, avec beaucoup d�or, de nourriture et de bois, pour vous concentrer sur l�aspect militaire. Ce dernier mode, le � combat � mort �, d�j� pr�sent dans les deux premiers �pisodes de la s�rie des Age of Empires, a vu sa difficult� augment�e depuis la preview. Vos ennemis b�tiront donc une grande arm�e, et ne perdront pas de temps avec l��conomie, tout du moins au d�but. C�est un point tr�s positif, qui permet de rehausser tr�s clairement la dur�e de vie du jeu. Ajoutons � cela le mode multijoueurs, qui sera bien s�r pr�sent lors de la sortie du jeu, et vous disposez d�une tr�s bonne dur�e de vie. Un conseil cependant, ne jouez pas en mode facile, surtout pour les campagnes, car vous finirez les missions bien trop rapidement, et perdrez une grande partie de l�int�r�t du jeu.
Que vaut donc r�ellement Age of Empires ? Les espoirs de nombreux joueurs vont-ils �tre satisfaits ? Avec des graphismes in�gal�s jusqu�ici, une bande-son superbe, mais aussi avec un gameplay qui a d�j� prouv� sa qualit� par deux fois auparavant, Age of Empires 3 r�pond indiscutablement aux attentes des fans, ou des simples amateurs de STR. On regrettera toutefois quelques �l�ments d�cevants dans la gestion des unit�s, ou dans l�int�r�t du sc�nario. Mais ne g�chons pas la f�te, puisque le troisi�me titre est une tr�s bonne suite, qui devrait conna�tre un succ�s au moins �gal � ses glorieux pr�decesseurs.
Apr�s s��tre attaqu� � l�Antiquit�, puis au Moyen-Age, Ensemble a d�cid� de traiter dans ce troisi�me opus de la conqu�te du Nouveau Monde. Vous voil� donc dans la peau d�un Conquistador, ou d�un colon am�ricain, � lutter pour la colonisation de l�Am�rique. Les cr�ateurs de la s�rie avaient h�sit� entre un jeu portant sur les guerres napol�oniennes, et le contexte finalement choisi, pour privil�gier l�originalit�. En effet, cette p�riode historique n�avait jamais �t� abord� auparavant.
Originalit�, nouveaut� : telles sont les ma�tres mots de ce troisi�me titre. Le premier point qui vient � l�esprit est bien s�r l�aspect graphique. Quelle beaut� ! Les d�veloppeurs ont particuli�rement travaill� cette dimension : le d�cor est absolument somptueux. Les arbres perdent leurs feuilles en automne, les animaux ont l�air plus vrais que nature et les diff�rents d�tails incrust�s, comme les rochers, les touffes d�herbes, sont d�un r�alisme saisissant. Il s�agit d�une prouesse in�gal�e dans le monde du STR. De m�me, l�eau est magnifiquement rendue : les vagues, les reflets, les explosions d�un boulet de canon sont dignes des meilleurs FPS.
Mais cela ne s�arr�te pas l� : les b�timents sont eux aussi tr�s bien mod�lis�s, et c�est un vrai r�gal de voir une construction attaqu�e par vos soldats. Ensemble a fait un gros effort de ce c�t�-l�. On se souvient de Age of Empires 2, o� l�on pouvait seulement voir des flammes embraser le b�timent. Ici, rien de tel, puisque la construction se disloque progressivement. Le moulin perd peu � peu ses h�lices, la clocher de l��glise s�effondre. Une destruction dynamique pourrait-on dire.
Le seul regret que l�on peut avoir au niveau des graphisme porte sur la mod�lisation des unit�s, qui n�a manifestement pas eu la chance de b�n�ficier des m�mes avanc�es que le d�cor. Mais ne soyons pas trop exigeants, puisqu�elle reste tout � fait correcte pour un jeu de strat�gie.
Originalit� ensuite au niveau de la bande-son. Les musiques sont superbes. Vous pouvez les d�sactiver pour mieux vous concentrer sur l�action, mais vous perdez ind�niablement quelque chose. Celles-ci vous immergent parfaitement dans l�action, et servent tr�s bien le sc�nario.
Les sons sont assez quelconques, quant � eux. Rien de sensationnel en effet dans les voix des unit�s : elles grognent plus qu�elles ne parlent vraiment. Les Fran�ais r�pondent � votre appel en disant � votre ordre ? �, mais les jeux de strat�gie nous avaient habitu�s � pire parfois� On pourrait dire la m�me chose des bruits d�animaux : corrects, sans plus.
En revanche, les amateurs de la s�rie des Age of Empires sauront appr�cier la disparition du cor hurlant dans vos oreilles lorsque l�ennemi vous attaque. Il a �t� avantageusement remplac� par un signal beaucoup plus discret, mais tout aussi efficace.
Le gameplay est quant � lui presque inchang�, et c�est tant mieux : on ne change pas une �quipe qui gagne. Les fans s�y retrouveront tr�s facilement. Les autres n�auront gu�re de mal � s�habituer aux commandes, tant elles sont intuitives, et assez courantes dans les STR modernes. Les paysans construisent les b�timents, et des b�timents sortent les unit�s. A noter toutefois une nouveaut� : pour acc�l�rer la construction de nouvelles unit�s, celles-ci sont group�es par cinq. Vous aurez donc aussi rapidement cinq cavaliers qu�un seul. C�est un tr�s bon point. Dommage que les d�veloppeurs n�aient pas �tendu cette possibilit� aux paysans. Ils sont en effet d�une lenteur exasp�rante � sortir de l�h�tel de ville. Vous aurez donc beaucoup de mal � vous constituer un nombre correct de villageois pour vous aider � d�velopper votre cit�. Entre la construction de b�timents en tout genre, et la collecte des ressources, vous aurez en effet besoin de nombreux paysans. Les ressources, justement, sont au nombre de trois : la nourriture, que vous pouvez r�cup�rer depuis les animaux ou les moulins, l�or, que vous obtenez gr�ce aux mines ou aux plantations ( et oui, nous sommes en Am�rique ! ), enfin le bois. La pierre dispara�t donc, on ne peut que s�en r�jouir, car g�rer tout cela est d�j� assez difficile, surtout quand vous ne poss�dez pas beaucoup de paysans.
La difficult� de se constituer un nombre suffisant de villageois est accentu�e par le fait que vous ne pouvez pas construire un deuxi�me h�tel de ville. En effet, il vous faudra le � commander � � votre m�tropole d�origine. Il s�agit d�une innovation au niveau du gameplay : vous b�n�ficiez, tout au long de votre mission d�une aide de votre nation, qui vous envoie de temps en temps quelques cargaisons de ressources, ou d�hommes suppl�mentaires. Vous pouvez � passer commande � tr�s facilement en fonction des points d�exp�rience que vous r�cup�rez dans le jeu. Tr�s clairement, cette possibilit� n�est pas tr�s r�aliste, et, avouons-le, l�int�r�t n�est pas forc�ment �vident : recevoir deux mis�rables paysans, 300 points de nourriture, ou un canon ne vous sera pas d�une aide gigantesque. On aurait pr�f�r� se d�brouiller tout seul, et avoir une gestion plus rapide des ressources. Mais c�est un choix qui se d�fend.
Vous pourrez b�tir une arm�e riche de 200 hommes au maximum. En r�alit�, vous n�aurez jamais 200 hommes sur la carte car certaines unit�s �quivalent � 2 unit�s de population, comme les meilleurs fantassins ou les cavaliers les plus r�sistants. Dans tous les cas, vous aurez souvent de la peine � atteindre cette limite tant les ressources sont vite consomm�es, et les unit�s relativement lentes � construire. Certains soldats sont communs � toutes les civilisations, comme les archers ou les mousquetaires, d�autres sont particuliers � chaque nation. Ainsi, la France dispose du cuirassier qui est un puissant � mais co�teux - cavalier.
Les canons ou obusiers sont syst�matiquement tra�n�s par des hommes ou des chevaux, ce qui donne une touche de r�alisme tr�s appr�ciable. Nous avions soulev� dans la preview le fait que les chevaux avaient les jambes statiques en tirant les canons. Ce probl�me est d�sormais r�gl�, et c�est un tr�s bon point.
Toutefois, malgr� tous ces bons c�t�s, Age of Empires 3 n�est pas exempt de d�fauts au niveau de la gestion des unit�s. Un point tr�s surprenant est qu�il n�est pas possible de franchir une porte ennemie, m�me quand celle-ci est ouverte. Les unit�s adverses sortent de leur cit�, mais pour entrer, il faudra obligatoirement d�truire la porte au pr�alable. C�en est donc fini des raids sauvages pour saccager l�int�rieur d�une cit�.
Un autre �l�ment particuli�rement aga�ant est l�intelligence artificielle de vos propres unit�s. Il arrivera fr�quemment qu�elles se trouvent � quelques pas d�un b�timent ennemi et qu�elles ne l�attaquent pas, alors que ce probl�me n��tait pas pr�sent dans Age of Empires 2 par exemple. D�autre part, si vous voulez attaquer un soldat adverse tout proche en s�lectionnant toutes vos troupes oisives, il faudra attendre qu�elles se mettent d�abord en rang avant de se lancer � l�assaut, ce qui vous fera perdre de pr�cieuses secondes. Evidemment, ce ne sont que des d�tails, mais ils finissent par g�cher parfois le plaisir de jeu.
Autre point � noir � : le sc�nario. Bien s�r, on recherche la petite b�te, mais pour des jeux aussi attendus, on est droit d�attendre un contenu sans faille. Ici, vous aurez trois campagnes � finir, et vous suivrez la m�me famille sur plusieurs g�n�rations. Durant la premi�re, vous �tes Morgan, chevalier de l�Ordre de Malte, et partez � la conqu�te du Nouveau Monde pour y d�couvrir la fontaine de Jouvence. Les trois sc�narios tourneront autour de ce m�me leitmotiv, et vous devrez �viter l�appropriation de cette fontaine par une obscure secte. Les d�veloppeurs auraient pu trouver bien mieux ! Pas de Christophe Colomb, d�Hernan Cortes, rien au sujet de la constitution des Etats-Unis, de la guerre contre le Mexique, du Far West� Les d�veloppeurs ont d� penser que c��tait trop s�rieux. C�est bien dommage.
En plus du sc�nario, vous aurez la possibilit� de jouer en mode escarmouche, qui vous permet de jouer contre un nombre fixe d�ennemis sur une carte que vous aurez choisie. Vous pouvez choisir de commencer la partie avec le minimum de ressources, ou au contraire, avec beaucoup d�or, de nourriture et de bois, pour vous concentrer sur l�aspect militaire. Ce dernier mode, le � combat � mort �, d�j� pr�sent dans les deux premiers �pisodes de la s�rie des Age of Empires, a vu sa difficult� augment�e depuis la preview. Vos ennemis b�tiront donc une grande arm�e, et ne perdront pas de temps avec l��conomie, tout du moins au d�but. C�est un point tr�s positif, qui permet de rehausser tr�s clairement la dur�e de vie du jeu. Ajoutons � cela le mode multijoueurs, qui sera bien s�r pr�sent lors de la sortie du jeu, et vous disposez d�une tr�s bonne dur�e de vie. Un conseil cependant, ne jouez pas en mode facile, surtout pour les campagnes, car vous finirez les missions bien trop rapidement, et perdrez une grande partie de l�int�r�t du jeu.
Que vaut donc r�ellement Age of Empires ? Les espoirs de nombreux joueurs vont-ils �tre satisfaits ? Avec des graphismes in�gal�s jusqu�ici, une bande-son superbe, mais aussi avec un gameplay qui a d�j� prouv� sa qualit� par deux fois auparavant, Age of Empires 3 r�pond indiscutablement aux attentes des fans, ou des simples amateurs de STR. On regrettera toutefois quelques �l�ments d�cevants dans la gestion des unit�s, ou dans l�int�r�t du sc�nario. Mais ne g�chons pas la f�te, puisque le troisi�me titre est une tr�s bonne suite, qui devrait conna�tre un succ�s au moins �gal � ses glorieux pr�decesseurs.
